C'est à travers cette image aérienne de google earth, que j'entame ce blog dédié à la ville de Saida. C'est ma ville natale qui n'a certes pas une grande histoire mais elle a surtout été marquée par une colonisation de "terre promise" à la différence des autres villes de l'Algérie. Je vais en développer ce concept avec le temps mais je vais quand même esquisser une ébauche à travers ce premier message.........

Les premiers colons de cette ville ne sont pas français à proprement parler et n’ont jamais été considérés tels par le français de la métropole ce qui explique leur rejet lorsqu’ils ont débarqué une autre fois en France en 1962 collés aux bottes des militaires en retour de la grande expédition Algérie... De la même manière ils avaient débarqué collés aux mêmes bottes un siècle et 30 ans auparavant avec les premières expéditions en terre d’Algérie.

Dés vagabonds ou des repris de justices qui n’avaient pas une grande culture (le fameux apport civilisationnel de la colonisation) que les français ont encouragé pour occuper les terres....car ils faut avouer la région de Saida comme toute l'Algérie n'était pas vraiment un eldorado des amériques. Ils n'avaient pas l'âme des bâtisseurs car en un siècle d'occupation ils n'ont pas réussi à construire le 1/4 de ce qu'ils ont bâtis les algériens en 40 ans. Il y qu'à avoir l'extension actuelle de la ville sans parler de tous le autres villages environnants. Même les grands édifices construits au temps de la colonisation, l’ont été par des fonds militaires collectés par les ventes des terres d'expropriation et l'impôt sur la terre.

Un beau siège de la mairie, 04 écoles et un collège, un théâtre qu'ils ont plastiqué en 62 avant de déguerpir, une église symbole de leur religion donc inutile pour les musulmans bien que démolie par nos propres incultes par la suite..., et je ne crois pas qu'il y a autre chose digne d'être considérée comme butin de guerre....ah oui une fabrique de papier à Ain El Hadjar.

Toute la vie de ces parvenus (au sens propre du terme) étaient organisée et animée par les militaires français qui venaient à passer leur service militaire à Saida....Certains demeuraient par la suite à Saida retenus par une amourette ou amitié, ce qui explique certain trait de culture chez ces pieds noirs insufflé par ces français de Paris, ville de lumière.

C'était surtout des espagnols, des juifs et alsaciens qui se sont retrouvés sans patrie ni terre après la guerre 14-18...( Sidi Amar ex Franchetti) Leurs vies étaient aussi simplettes que celle des arabes, la différence est qu'ils avaient la force militaire de leur coté.....

Et par le biais de cette force ils ont régné sur les arabes qui par résignation les ont toléré au point de les ignorer sauf en certaine s occasion (mais là c’est une autre histoire)….sinon comment explique t’on cette image très significative…..que montre le photo suivante… ?

N.B: Je ne veux pas être qualifié de raciste car j’ai vécu après l’indépendance comme voisin d’Algériens d’origine française qui ont choisis de rester en Algérie. Ceux qui sont partis ils l’ont fait d’eux même, non pas de peur mais ils ne supportaient pas d’être gouvernés par les arabes ce qui est le summum du racisme…Il faut connaître qu’ils ne pouvaient pas vivre cette situation après avoir vécu en apartheid pendant plus de d’un siècle. Et ce qui me pousse à écrire c’est justement cette culture de la nostalgie de l’indu qu’ils entretiennent à travers même leur descendance avec cet esprit de « terre promise ». Ils doivent avoir honte de manifester ces sentiment envers un pays qui n’est pas le leur et ne l’a jamais été. Et tout le problème est que cette culture improductive et rétrograde de la nostalgie du passé a été passée par ces pieds noirs à certains de mes compatriotes Saïdéens qui sont assez jeunes et plein de vie à se patauger dans les lamentations sur le passé. ………..à suivre

ET fut le commencement

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